Une publication sur la ciguatéra, co-écrit par des chercheurs de l’UMR SECOPOL, parmi les articles les plus cités (top 1%) par les scientifiques travaillant en Sciences Animale et Végétale.
La ciguatéra, intoxication alimentaire résultant de la consommation de poissons récifaux toxiques, touche chaque année entre 10 000 et 100 000 personnes. Ces chiffres restent cependant très largement sous-estimés. Cet article de synthèse décrit notamment la répartition mondiale de la microalgue responsable de la ciguatéra, les régions où des intoxications sont signalées, les différences régionales au niveau des formes cliniques de la maladie, et les espèces marines les plus souvent impliquées (lutjans, mérous, labres et barracudas), bien que les herbivores et invertébrés marins soient également responsables de nombreux cas dans le Pacifique.
L’analyse du nombre de cas rapportés entre 2000 et 2018 en Polynésie Française, Hawaii, Rarotonga (îles Cook), Queensland (Australie), Okinawa (Japon), Hong Kong, les Caraïbes, et les îles Canaries montre des tendances très variables, largement influencées par les déterminants socioculturels, les activités touristiques et de pêche, et les effets du changement climatique dans ces pays/régions. Nous avons été informés, que ce papier a fait partie des articles les plus cités (top 1%) dans le domaine des Sciences Animale et Végétale (https://www.webofscience.com/wos/woscc/full-record/WOS:000641459100005).


Référence : Chinain M, Gatti CMi, Darius HT, Quod JP, Tester PA. 2021. Ciguatera poisonings: A global review of occurrences and trends. Harmful Algae, 102, 101873, UMR SECOPOL. https://doi.org/10.1016/j.hal.2020.101873
Partenaires : Pat Tester, Ocean Tester, LLC, https://www.oceanexpert.org/institution/18651